La conduite accompagnée à partir de 15 ans, c’est accessible et avantageux ! Selon les statistiques de la Sécurité routière, le taux de réussite à l’épreuve pratique du permis B est de 75 % pour les jeunes qui ont suivi l’AAC, contre 52 % pour les personnes qui ont choisi le chemin traditionnel. Et ce taux est en constante progression. Découvrez comment se déroule l’Apprentissage Anticipé de la Conduite, l’AAC.
1. La conduite accompagnée à 15 ans : qu’est-ce que c’est ?
Ce dispositif est instauré et généralisé dans tous les départements en 1987. L’objectif est d’initier un jeune conducteur à la formation du permis B dès l’âge de 15 ans. Cela se déroule dans le cadre d’un apprentissage anticipé de la conduite, que l’on nomme aussi l’AAC.
Dans un premier temps, le candidat participe à une formation initiale en école de conduite théorique et pratique. Dans un second temps, il doit effectuer des trajets en voiture avec un accompagnateur en respectant certaines conditions. Un suivi pédagogique est assuré par l’auto-école durant cette période.
Depuis la réforme de 2014 sur l’âge d’accès à la conduite accompagnée, les jeunes candidats doivent répondre aux conditions suivantes :
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Être âgé de 15 ans.
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Posséder l’ASSR 2 ou l’ASR.
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Détenir l’accord du ou des représentants légaux.
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Avoir l’accord de l’assureur du véhicule sur l’extension de garantie obligatoire pour la conduite de l'automobile choisie.
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Obtenir l’accord de l’assureur sur le choix des accompagnateurs.
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L’apprentissage anticipé de la conduite est très bénéfique pour les jeunes apprentis conducteurs. Elle permet une initiation bienveillante aux côtés d’un parent aguerri et de professionnels qui garantissent le bon déroulement de la formation.
Cet apprentissage progressif offre des atouts indéniables sur l’expérience de conduite d’un conducteur novice :
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Il acquiert une véritable expérience de conduite.
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Il est mieux préparé aux épreuves pratiques du permis de conduire.
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Il peut passer l’épreuve de conduite du permis B à 17 ans.
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Le taux de réussite est supérieur à celui de la formation traditionnelle.
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La période probatoire est diminuée avec l’obtention de 12 points après 2 années de conduite sans avoir commis d'infraction. Elle est de 3 ans pour les titulaires du permis B qui ont suivi la filière classique.
Le nombre d’accidents chez ces jeunes conducteurs est donc considérablement réduit.
3.2 Les avantages financiers Le portefeuille retrouve aussi le sourire avec la conduite accompagnée, car elle occasionne les bénéfices suivants :
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L’obtention de tarifs préférentiels auprès de la compagnie d’assurance et sur l’assurance « Jeune conducteur » avec l’attestation de fin d’AAC remise par l’auto-école,
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Dès la 1re année, la surprime est réduite à 50 % et elle baisse de 25 % la 2e année. Sans accident durant cette période, elle disparaît la 3e année.
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Le coût de la formation est moins élevé.
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