Une branche professionnelle regroupe les entreprises d’un même secteur et relevant d'une même Convention collective, celle-ci précisant les relations individuelles et collectives entre l’entreprise et ses salariés, la formation professionnelle et la protection sociale.
Le panorama de la branche en France Métropolitaine
La branche des services de l’automobile représente l’ensemble des activités liées à la vie d’un véhicule, de sa sortie d’usine à sa déconstruction et son recyclage. Au-delà de l’automobile, elle concerne également les véhicules industriels (camion) et les 2 roues (cycle et motocycle). Les professionnels de la branche offrent chaque jour un service de proximité. Ils participent à la vie du territoire sur lequel ils sont implantés, tant d’un point de vue économique (activité) que social (animation).
Les chiffres clés en 2024 :
- 170 000 entreprises
- 560 000 actifs occupés
- 48,9 millions de véhicules
Alors que l’industrie automobile mondiale se retrouve confrontée à une série de défis économiques, une vue d’ensemble du secteur révèle des indicateurs inquiétants. Des réductions de prix croissantes et des carnets de commandes en diminution, vraisemblablement épuisés d’ici la fin du premier semestre, sont déjà des réalités palpables tant en Europe qu’aux États-Unis.
La production automobile mondiale devrait progresser de 1,4 % seulement cette année, atteignant ainsi 91 millions de véhicules légers. Les constructeurs chinois devraient tirer leur épingle du jeu, avec une croissance de la production en Chine estimée à 8% en glissement annuel, tandis que l’Amérique du Nord devrait stagner et que l’Europe pourrait subir une baisse de 7%.
Selon les données de l’Association européenne des constructeurs automobile (ACEA) publiées le 18 avril dernier, les immatriculations de voitures neuves ont reculé de 5,2% en mars dans l’Union européenne. Les quatre principaux marchés du Vieux continent sont en repli : Allemagne (-6,2%), Espagne (-4,7%), Italie (-3,7%) et France (-1,5%).
Parmi les principaux acteurs du secteur, Stellantis a enregistré un repli de 12,6% des ventes au cours du mois de mars, contre une baisse de 9% pour Volkswagen Group et un recul de 2,1% seulement pour Renault Group.
Pour les grands constructeurs européens, cette situation pourrait se traduire par un repli de 20 à 25% du résultat d’exploitation en glissement annuel selon les anticipations des experts de la banque suisse UBS.