Bonus de 1000 euros ! Les modèles avec une batterie fabriquée en Europe

Dès le 1er octobre 2025 le gouvernement va accorder la fameuse prime de 1000 euros avec des conditions particulières…

écologique : 1 000 € supplémentaires pour l’achat de certains véhicules électriques dès le 1er octobre 

Pour continuer à soutenir l’acquisition de véhicules électriques par les ménages et la transition de la filière automobile en Europe, le Gouvernement annonce un soutien supplémentaire de 1000 € à l’achat des véhicules électriques respectant des critères de production européenne. Cette prime complémentaire sera disponible à partir du 1er octobre 2025. Présentation.

Cette prime complémentaire vient s’ajouter à la prime « coup de pouce véhicules particuliers électriques », qui succède au bonus écologique depuis le 1er juillet 2025. Ce dispositif est financé par le dispositif des certificats d’économie d’énergie (CEE).

Quelles sont les conditions pour en bénéficier ?

Cette prime complémentaire exceptionnelle de 1 000 € concerne les véhicules assemblés en Europe et dotés d’une batterie européenne.

Tous les ménages restent éligibles selon leurs revenus à la prime « coup de pouce véhicules particuliers électriques », pouvant aller jusqu’à 4 200 € pour l’achat d’un véhicule éligible atteignant le score environnemental minimal. La prime de 1 000 € vient porter ce montant jusqu’à 5 200 €, pour les véhicules dont les batteries sont produites en Europe.

La liste des véhicules éligibles sera publiée sur le site de l’ADEME, l’Agence de la transition écologique, dans les prochains jours.

Un engagement fort pour soutenir la filière automobile européenne

Cette mesure vise à favoriser la relocalisation de la chaîne de valeur des véhicules électriques et à soutenir l’emploi industriel en Europe.

De nombreuses usines de fabrication de batteries se sont implantées en France et en Europe : cette prime permettra de les soutenir dans leur montée en cadence, en incitant les constructeurs à s’approvisionner auprès d’usines européennes. 

Par ailleurs, cette mesure décline les ambitions de la Commission européenne et les annonces concernant la préférence européenne, en réponse à l’appel de Mario Draghi à « mettre en place des critères explicites "Made in Europe" par exemple sous la forme de critères de valeur ajoutée européenne ». La France met ainsi en œuvre la préférence européenne et s’assurera de la conformité de ses modalités avec les orientations européennes.

La préférence européenne, une recommandation du rapport Draghi

Cette mesure décline les ambitions de la Commission européenne et les annonces du Commissaire Stéphane Séjourné, vice-président exécutif chargé de la prospérité et de la stratégie industrielle, concernant la préférence européenne.

Elle fait écho à l'appel de Mario Draghi du 9 septembre 2024 à « mettre en place des critères explicites "Made in Europe" par exemple sous la forme de critères de valeur ajoutée européenne ». Cet objectif a été rappelé lors du conseil des ministres franco-allemand du 29 août 2025.

La France met ainsi en œuvre la préférence européenne et s'assurera de la conformité de ses modalités avec les orientations européennes.

 Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, a déclaré : « La transition écologique est un levier de réindustrialisation. Avec cette augmentation de 1 000€ du bonus écologique, nous valorisons les véhicules électriques dont les batteries sont produites en Europe et dont la fabrication émet moins de gaz à effet de serre. C'est une mesure gagnant-gagnant pour le pouvoir d'achat, le climat et l'industrie. Elle rend la voiture électrique plus accessible aux Françaises et aux Français, tout en soutenant l'industrie et l'emploi. »

Marc Ferracci, ministre chargé de l'Industrie et de l'Énergie, déclare : « Je me bats en faveur de la préférence européenne pour faire le choix de la souveraineté, et réconcilier l'emploi industriel avec la transition énergétique. Le véhicule électrique est indispensable à la décarbonation de notre économie et peut bénéficier de l'électricité compétitive et décarbonée française. Aujourd'hui, nous augmentons le soutien à l'achat de véhicules vertueux pour l'environnement lors qu'ils sont assemblés en Europe avec une batterie européenne. Défendre notre tissu industriel et nos emplois permet ainsi, grâce à cette mesure, de préserver l'avenir de notre planète. »

Toutefois, l’arrêté du 5 septembre 2025 ne dit rien au sujet de la provenance des cellules, aujourd’hui majoritairement d’origine asiatique. La définition de la « batterie européenne » pose donc encore question. L’Ademe a promis de publier une liste « dans les prochains jours ». Cette décision va permettre aux modèles français d'être avantagés. Les Renault 5, Scénic et Mégane E-Tech, ainsi que les Alpine, disposent de batteries assemblées en Pologne (et même en France pour la R5 à 25 000€), tandis que les accumulateurs des Peugeot e-208, e-308, e-3008, e-5008… sont fabriqués en Hongrie.

Les modèles réellement éligibles

Voici donc une liste écrémée des modèles éligibles à cette surprime :

  • Abarth 500 (version Cabrio 42 kWh) : à vérifier selon la plage de production du modèle
  • Audi Q4 e-tron (40 kWh) : 1 000 à 1 400 euros de prime selon les revenus
  • Citroën ë C5 Aircross (Grande autonomie) : pas encore disponible à la commande
  • Fiat 500 (version Cabrio 23,8 kWh et certaines version 42 kWh) : à vérifier selon la plage de production du modèle
  • Ford Puma (43 kWh)
  • Ford Explorer (77 kWh)
  • Ford Capri (77 kWh)
  • Hyundai Kona (48 kWh et 65 kWh)
  • Opel Grandland (Grand autonomie)
  • Renault Scénic E-Tech (Grande autonomie)
  • Skoda Elroq (77 kWh) : prime de 1 000 à 1 400 euros selon les revenus
  • Skoda Enyaq coupé (77 kWh) : prime de 1 000 à 1 400 euros selon les revenus
  • Volkswagen ID.4 (pro et pro 4Motion) : prime de 1 000 à 1 400 euros selon les revenus

Sources : https://www.economie.gouv.fr/ 

Ici